
Les sorcières de Warquignies
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La légende des sorcières de Warquignies provient en partie du fait qu’à la fin du 17ème siècle, les nombreux protestants du Borinage étaient contraints de pratiquer leur culte clandestinement et de se déplacer incognito pour se retrouver la nuit dans des endroits isolés.
Ce climat fut suffisant pour que les esprits les plus imaginatifs inventent des histoires effrayantes à raconter aux enfants le soir au coin d’un bon feu. Ces histoires parlaient des déplacements nocturnes de sorcières dans le village ou de pratiques de sorcellerie dans le bois tout proche.
De fil en aiguille, la légende s’installa dans le village et ses alentours pour se confondre avec la réalité et devenir, avec le temps, ce que nous connaissons actuellement de Warquignies : le célèbre village des sorcières.
Cependant, il paraît qu’une sorcière habitait vraiment à Warquignies. Elle ne se déplaçait jamais sans son chat noir, était toujours vêtue de vêtements sombres et poussait une vieille poussette en métal dans laquelle elle déposait ses affaires. À la même période chaque année, durant tout un weekend, les portes et volets de sa maison étaient clos et personne ne l’apercevait du vendredi au dimanche.
C’est en 1977 que le Sabbat des Sorcières de Warquignies vit le jour.
Il a lieu chaque année et débute le vendredi soir par un grand jeu de nuit. Le samedi à midi, Monsieur le Bourgmestre signe le mandat d’arrêt de la sorcière Marie-Rose. Après l’arrestation de cet esprit malfaisant, un cortège de chars et de personnages déguisés parcourt les rues de l’entité. Vers 20h30, le jugement de Marie-Rose commence. Enfin, la sorcière périt dans les flammes du bûcher et un feu d’artifice vient clôturer les festivités.